Le porte-parole du Congrès met en garde contre les risques de l’IA pour les droits humains
« L’intelligence artificielle (IA) fait désormais partie intégrante de nos vies privées et professionnelles et de la gouvernance à tous les niveaux. Toutefois, la conception et l’utilisation non réglementées d’outils d’IA présentent des risques importants et doivent être considérées à travers le prisme des droits de l’homme et dans le cadre d’une réglementation stricte », a souligné le porte-parole du Congrès pour la numérisation et l’IA, David Eray (Suisse, PPE/CCE) dans son discours. discours d’ouverture au 9 ème Sommet de l’International City/County Management Association (ICMA), à Hasselt (Belgique) le 31 mai 2024.
Il a souligné que la transition numérique était l’affaire d’une gouvernance multiniveau efficace, ce qui signifiait que les autorités locales et régionales travaillaient ensemble et communiquaient avec les gouvernements centraux pour garantir la cohérence et les progrès de la législation et des pratiques. « Les voix des villes et des régions doivent être prises en compte car les villes et les régions ne peuvent être véritablement « intelligentes » sans être centrées sur l’humain, sans respecter les droits de l’homme et sans soutenir le développement durable », a souligné le porte-parole du Congrès.
Il a évoqué les travaux du Congrès visant à promouvoir l’équité numérique et l’e-inclusion, en particulier son rapport 2022 sur les villes et régions intelligentes qui aborde le rôle des technologies en tant qu’outils que les individus devraient maîtriser pour améliorer leur vie et leur bien-être. Compte tenu des risques présentés par l’IA, le porte-parole du Congrès a salué le fait que le Conseil de l’Europe ait récemment adopté une Convention sur l’intelligence artificielle, premier traité international contraignant qui fixe des principes et des règles fondamentaux pour sauvegarder les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit dans le monde. la conception, le développement, l’utilisation et le déclassement des systèmes d’IA, et qui est complémentaire aux normes existantes du Conseil de l’Europe, notamment en matière de droits de l’homme. Il a exprimé l’espoir que la perspective de gouvernance à plusieurs niveaux sera intégrée dans la mise en œuvre de la Convention.