Comment les Français.es préfèrent-ils qu’on les drague ?
Les femmes se plaignent que les hommes ne draguent plus et craignent qu’il soit « mal vu de faire le 1er pas » ou qu’il soit « improductif » car l’homme perdrait tout désir. Le mouvement #MeToo a pris de l’ampleur depuis 2017. Il a secoué les fondations des relations interpersonnelles et sensibilisé le public aux problèmes de harcèlement sexuel. Il y a eu un réel changement dans la manière de prendre plus au sérieux les témoignages des victimes et il y a eu une véritable prise de conscience sur ce problème et surtout, sur sa gravité.
Ce mouvement a en effet mis en lumière l’importance du consentement et du respect dans les relations humaines, ce qui est une avancée positive vers une société plus juste et plus égalitaire.
Les résultats montrent ainsi que les femmes interrogées font aujourd’hui plus fréquemment le premier pas (61 % le pensent). Toutefois, selon 71 % des Français, il n’y a pas de règles établies sur le rôle de la femme et de l’homme dans le jeu de séduction : hommes ou femmes peuvent être à l’origine de l’initiative, même s’il semble que les femmes préfèrent plutôt être courtisées que courtiser (24 %).
Pour conclure, timidité, maladresse, faux pas, mains moites… la drague est une activité difficile pour la majorité (57 %) des Français ! Dans ce contexte, une majorité des sondés (52 %) se réjouit que les sites et applications de rencontre soient là pour leur faciliter la tâche dans le grand jeu de la séduction.
Les hommes sont méfiants
Cette vague de révélations a entraîné une certaine méfiance mutuelle entre les genres. Surtout chez les hommes. Cette méfiance est renforcée par la reconnaissance de la fréquence et de l’omniprésence du harcèlement sexuel dans les milieux professionnels, éducatifs ou sociaux. La méfiance est une attitude qui peut varier d’une personne à l’autre, en fonction de leurs propres expériences et perceptions. Les expériences négatives ou traumatisantes peuvent influencer les niveaux de méfiance.
Il est donc important de ne pas rester dans sa peur de l’autre, de rester dans l’accueil d’une belle rencontre possible. Ce qui compte, c’est de respecter les sentiments de chacun et de travailler à construire des relations basées sur la confiance, la communication et le respect mutuel.